Pour LPA, il s'agit en fait de s'adapter aux nouveaux modes de déplacement. Ces 1.700 places de stationnement vont être transformées pour construire 3.000 places de vélos, 1.050 places pour les deux-roues motorisés, 300 places pour les voitures en autopartage et 500 bornes de recharges électriques.
"Cette polémique ne correspond à aucune réalité puisque nous sommes sur une transformation", réagit Fabien Bagnon le président de LPA, qui rappelle que 800 places restent tout de même allouées à l'automobile. "Que ce soit l'autopartage ou les bornes de recharges électriques, nous sommes sur des usages nouveaux qui correspondent à des attentes nouvelles".
Coup d'accélérateur sur l'autopartage
En matière d'autopartage, Citiz LPA va largement amplifier son offre d'ici deux ans. Avec 111 stations dans 13 communes de l'agglomération, ce sont 391 véhicules qui sont mis à disposition des habitants de la Métropole lyonnaise à ce jour. La dernière station a d'ailleurs été inaugurée le 18 octobre à Saint-Didier-au-Mont-d'Or.
L'objectif est d'installer 400 stations d'autopartage et 1.000 véhicules à l'horizon de la fin 2024. Pour y parvenir, LPA est en discussion avec une trentaine de communes. La volonté étant de permettre aux ménages de la périphérie de pouvoir renoncer à la deuxième voiture du foyer. Des tarifs d'abonnement ajustés aux revenus des ménages sont à l'étude pour inciter les automobilistes à sauter le pas. Déjà, depuis le mois de mai, le service a gagné 900 abonnés
À noter que les voitures Citiz possèdent toutes un moteur thermique mais elles répondent aux nouveaux critères de la Zone à Faibles Émissions. Selon LPA, une voiture en autopartage remplacerait 9 voitures individuelles.