Le Premier ministre a martelé que "la République entend continuer à se donner tous les moyens pour lutter pied à pied contre le terrorisme islamique", moins d'une semaine après l'attaque mortelle d'une fonctionnaire de police à Rambouillet pour laquelle le parquet antiterroriste s'est saisie.
Des terroristes de plus en plus jeunes
"L'attaque de Rambouillet, l'assassinat du professeur (Samuel Paty) ou encore l'odieux attentat de Nice en novembre ont été - sans préjudice des enquêtes judiciaires en cours - le fait d'individus isolés, de plus en plus jeunes, le plus souvent inconnus des services de renseignements, qui ont basculé dans le jus de radicalisation folle sans forcément avoir de liens avec des réseaux terroristes constitués", a fait valoir Jean Castex.
"Face à cette menace plus difficile à repérer, l'État et la Justice doivent se doter de moyens renforcés pour détecter, suivre et agir, y compris par une veille accrue sur les réseaux sociaux", a-t-il ajouté, en affirmant que le projet de loi était "le fruit d'un travail commencé évidemment bien avant le crime de vendredi dernier".