Une maison partagée avec une chambre privée
La bâtisse accueille 6 personnes, âgées de 84 à 94 ans. Toutes ont des problèmes moteurs mais elles sont psychologiquement stables. «Le principe, c'est de partager une maison. Chaque locataire a son espace à lui avec sa chambre, sa salle de bain, ses toilettes. Tout le reste est partagé avec les autres occupants : la cuisine, la salle à manger, le jardin, la terrasse », explique Jacqueline Decultis.
Les résidents sont sont seuls la nuit et le matin pour le petit déjeuner.
Plus de liberté qu'en maison de retraite... Et moins cher
Le reste du temps, deux salariés s'occupent des seniors, « ils viennent préparer les repas, faire le ménage, s'occuper du linge », souligne la propriétaire des lieux. Des infirmières se rendent également à la maison Marguerite pour les soins.
Les colocataires peuvent sortir dans le centre ville, recevoir leur famille, manger quand ils le souhaitent, « il y a moins de contraintes que dans un EHPAD », avance Jacqueline Decultis. C'est aussi moins cher, « le tarif de la colocation est de 1200 euros par mois. Il faut compter 2100 euros à l'EHPAD de Tence par exemple ».
Le succès est visiblement au rendez-vous. Une liste d'attente existe pour la maison Marguerite. D'ailleurs, depuis sa création il y a 2 ans, Jacqueline Decultis a reçu une quarantaine de visiteurs venus de toute la France. Des personnes qui souhaiteraient mettre en place ce même type de structure dans leur département.