Sauf qu'un quatrième jeune a survécu à ce drame et a toujours remis en cause cette thèse. Selon lui, ils n'ont jamais transporté de produits chimiques dans cette cabane.
Un explosif appartenant à l'ETA ?
La justice vient d'ordonner de nouvelles expertises, ce qui relance l'enquête en cours. L'objectif est notamment de caractériser les conditions de fabrication et d'explosion du TATP, l'explosif dont des résidus ont été trouvés. Il pourrait en fait appartenir à l'ETA. L'organisation séparatiste basque aurait pu faire de la cabane une cachette.
Ces nouvelles expertises ont de quoi satisfaire Sylvain Charnay, le père d'une victime. Il précise vivre avec sa famille "depuis 5 ans, et tout le reste de la vie, avec la perte d'un enfant. C'est encore plus terrible de ne pas connaitre la vérité. Cela nous apporte un peu de satisfaction. On va peut-être enfin savoir pourquoi cet explosif se trouvait là".
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