Selon Ambitions pour Gap, Roger Didier souhaite engager la privatisation des transports publics de l'agglomération. "Des arguments fallacieux, voire des mensonges", a réagi Roger Didier.
Une privatisation des transports publics à Gap ?
Selon le groupe d'opposition, la communauté d'agglomération Gap-Tallard-Durance, qui gère les transports, a récemment lancé une consultation pour l'attribution des marchés publics de transports. Une consultation évaluée à 31 millions d'euros hors taxes pour une période allant du 1er septembre 2025 au 31 août 2033.
Actuellement, le réseau de transports collectifs de la Communauté d'Agglomération est géré par la régie "L'agglo en bus" pour une partie du réseau et par des prestataires privées locaux pour l'autre partie.
Roger Didier, président de l'Agglomération et maire de Gap, a tenu à réfuter ces propos :
"Il ne s'agit en aucun cas d'une privatisation ! Les modalités de gestion des 58 lignes du réseau ne sont pas modifiées par rapport à la situation actuelle."
Une restructuration des bus urbains
L'Agglomération souhaite réaliser des changements dans les transports urbains de Gap, mais cela a un coût : 4,60 millions d'euros par an, selon Tecurbis, cabinet spécialisé qui accompagne la Communauté d'agglomération. La volonté de l'exécutif est de maintenir la gratuité des transports, instaurée il y a 20 ans à Gap.
La restructuration des bus urbains de Gap se traduirait par une nouvelle ligne 1, qui traverserait Gap d'est en ouest, cinq lignes complémentaires et sept lignes de rabattement, pour desservir les quartiers périphériques.