"On ne peut pas mettre la poussière sous le tapis"
Le budget sera donc bien voté… que les 17 élus soient présents ou non (ndlr, puisque le Quorum n'est pas obligatoire pour une 2e session).
Ces 17 "frondeurs", 7 membres de l'opposition et 10 de la majorité municipale ont souhaité faire passer un message lundi soir. "C'est un crève cœur de ne pas participer à un conseil municipal, je crois que c'est une première à Firminy", argumente Laurence Juban, adjointe au maire et une des élus qui a boycotté la session de lundi.
"Marc Petit affaiblit notre commune. On vit au rythme de ses convocations judiciaires depuis plus de 2 ans. Il n'a pas été accusé d'excès de vitesse ou de feu rouge grillé, mais d'agressions sexuelles. Pour nous, la question du droit des femmes fait partie de notre ADN politique, encore plus lorsqu'on est à gauche. On ne veut pas mettre la poussière sous le tapis. Il faut passer par un conseil municipal extraordinaire", développe l'élue qui demande au maire de se mettre en retrait en attendant le jugement définitif.
"Les projets avancent, malgré les péripéties"
De son côté, Marc Petit s'est dit chagriné par ce report. "Il faut absolument voter ce budget, sinon ça paralyse notre commune. Je sais que certains habitants sont inquiets. Je voulais les rassurer. Nous allons tenir ce conseil municipal samedi et nous voterons ce budget. Parce que la ville ne s'arrête pas, les projets avancent malgré ces péripéties".
Le maire appelou ajoute : "bien évidemment, les liens sont différents entre la "Grande majorité" et ces "frondeurs". D'ailleurs, la question qu'ils voulaient me poser est à l'ordre du jour et elle pourra être développée ce samedi".