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FAIRE LE DEUIL D'UN ENFANT : CE DOCUMENTAIRE REDONNE ESPOIR AUX PARENTS

Mercredi 17 Avril - 07:00

Actualité


Tournage du film Et je choisis de vivre - © Et je choisis de vivre
Le documentaire "Et je choisis de vivre", tourné dans la région, sera projeté ce mercredi 17 avril à Villeurbanne.


Gaspar, le fils d'Amande et Guillaume, est décédé en avril 2015, alors qu'il avait à peine un an. Après son enterrement, ses parents partent marcher pendant deux semaines dans la campagne drômoise pour essayer de surmonter leur douleur.

C'est au retour de cette marche qu'Amande décide de réaliser un documentaire pour partir à la rencontre de parents qui, comme elle, ont été frappés par cette épreuve, et ont réussi à la surmonter.

Un financement compliqué


Pour réaliser le film, Amande contacte un ami à elle, Nans Thomassey, connu pour son travail sur l'émission de France 5 "Nus et Culottés". Mais peu de producteurs osent s'engager sur un film consacré à un sujet encore tabou.

Pour trouver des financements l'équipe du film se lance donc dans une série de conférences grand public, et parvient à rencontrer près de 1500 personnes.

Dans le même temps, ils lancent une opération de financement participatif qui est une vraie réussite avec plus de 2000 donateurs.

Un message d'espoir


Trois ans après le début du tournage, le film Et je choisis de vivre est prêt, et Amande participe aux avant-premières organisées un peu partout en France.

"Aujourd'hui je vais bien mieux qu'au moment du tournage, confie t-elle. Après la mort de Gaspar, vraiment j'avais l'impression que ce n'était pas possible de vivre après ça, et même vivre avec cette douleur-là ça me paraissait impossible. Et j'avais vraiment besoin de rencontrer des gens qui pouvaient me dire que c'était normal et que ça allait s'atténuer avec le temps".

La bande-annonce est déjà très émouvante, mais le film veut avant tout être porteur d'un message d'espoir : "c'était vraiment l'intention du film d'avoir des témoignages lumineux, confirme Amande.

"Des témoignages qui disent à la fois que c'est possible, mais aussi que ce qu'on vit c'est normal et que ça se traverse".



la projection se déroule ce mercredi 17 avril à 20 heures au cinéma Le Zola à Villeurbanne. Une autre projection, aura lieu, vendredi 19 avril, à Saint-Symphorien-sur-Coise, à 20h30, au foyer cinéma de la commune.