13h
L'incendie est maitrisé. Les pompiers restent mobilisés pour parvenir à l'extinction totale et maintiennent le périmètre de sécurité.
D'après la préfecture du Rhône, "le site n'est pas répertorié comme Installation classée pour la protection de l'environnement (ICPE), ni classé SEVESO. Toutefois, le préfet a décidé de prendre toutes les mesures de précaution pour empêcher que l'incendie ne se propage à d'autres sites industriels à proximité".
La qualité de l'air est dégradée par les poussières générées par le nuage de fumée mais les mesures et les analyses effectuées ne révèlent "aucune substance dangereuse pour la santé". Ces analyses et seront reconduites les prochains jours.
11h20
D'après le contrôleur général Serge Delaigue, directeur départemental et métropolitain des Services d'incendie et de secours, "le feu n'est pas totalement éteint. Les accès sont compliqués".
"Les objectifs stratégiques étaient d'empêcher absolument le feu de partir dans un bâtiment à côté. C'est un objectif qui a été atteint. Nous pensons qu'environ 30% du bâtiment peuvent être sauvés, ce qui ne veut pas dire que les fumées n'ont pas abîmer un certain nombre de choses, mais cela permettra de récupérer certaines affaires pour ceux qui le pourront."
Il est également revenu sur l'absence de mesures de confinement suite à cet incendie. "Toutes les analyses confirment qu'on est sur un feu traditionnel, important en termes de surface, de volume, mais on n'était pas sur un stockage de matières dangereuses. Les fumées montaient facilement dans le ciel, il n'y avait pas de justification de confinement immédiat."
10h50
"On a tous le cœur gros", témoigne Didier Caudard-Breille, président de Bel-Air Camp, propriétaire des locaux.
"On retient un peu nos larmes. On pense bien évidemment aux 350 personnes qui sont avec nous au quotidien. C'est excessivement dur. C'est lourd, pesant quand on est appelés à 7h30, quand on voit tout ce qu'on a créé, tout ce qu'on a essayé de faire pour le monde des startups de la région lyonnaise".
"On essaie de reprendre un peu nos esprits. On va y arriver. On a une très grosse réunion prévue avec la mairie de Villeurbanne qui est à nos côtés avec Jean-Paul Bret, et David Kimelfeld, le président de la Métropole. On va réfléchir très vite à savoir comment reloger les entreprises. Il y a 55 entreprises, 350 personnes. C'est le plus important. Il y a aussi des problématiques de chômage technique. On va travailler d'arrache-pied tous ensemble pour trouver des solutions rapidement".
10h30
D'après Emmanuelle Dubée, préfète déléguée à la défense et à la sécurité, le feu est désormais "maîtrisé". "Il n'y a plus de risque pour les bâtiment autour. On est sur un site qui est essentiellement un ensemble de bureaux. On n'est pas sur un site Seveso, où il y a une production industrielle de grande ampleur avec des produits dangereux".
Des analyses ont été faites sur les fumées et sur les eaux d'évacuation. Aucun produit dangereux n'y a été retrouvé. "À l'intérieur de ce site, il y a une entreprise qui faisait du reconditionnement de batterie. On a regardé cela en priorité dans les relevés qu'on a fait dans les fumées et les eaux d'évacuation. Et on n'a pas trouvé d'éléments au lithium", précise la préfète.
"Dans les premiers moments, avec le panache de fumée, dans le doute, on prend des mesures. On a demandé aux écoles à proximité de garder les enfants à l'intérieur des bâtiments. Ce doute est désormais levé. Il n'y a pas de mesure de confinement nécessaire pour les habitants ou pour les bâtiments scolaires à proximité de cet établissement incendié".
10h15
D'après la préfecture du Rhône, l'incendie est désormais circonscrit. "Le panache de fumées s'éclaircit et commence à se dissiper, les conditions météorologiques étant favorables à la dispersion des fumées. Le rejet des eaux d'extinction est maîtrisé. Des analyses de la qualité de l'air sont en cours".
10h10
L'entreprise Alstom a également réagi après ce sinistre : "un incendie s'est déclaré aujourd'hui dans une partie des locaux que le groupe Alstom a occupé des années 1960 à 2015. Depuis août 2015, le site Alstom a emménagé dans un bâtiment neuf à Villeurbanne à proximité de ses anciens locaux. Nous déplorons cet incident qui suscite l'émotion chez nos salariés ayant travaillé dans ces bâtiments".
9h58
Côté trafic, OnlyMoov signale "la fin de la régulation de trafic sur le Périphérique Nord en direction de Genève", mise en place après cet incendie. La circulation est à nouveau fluide sur cet axe.
En revanche, des difficultés sont toujours en cours dans les rues de Villeurbanne, avec un périmètre de sécurité encore en vigueur près du site de l'incendie.
9h55
Le maire de Villeurbanne, Jean-Paul Bret, est également arrivé sur les lieux de l'incendie. Selon lui, "il n'y pas de matière toxique particulière". "On est dans une situation qu'on peut qualifier d'ordinaire sur le plan du feu, mais évidemment plus dramatique pour ceux qui vont se retrouver sans leur lieu de travail", ajoute-t-il.
"Les pompiers ont été particulièrement efficaces, à travers les témoignages que j'ai eus. La partie de l'entreprise, située côté Nord, est préservée. Pour les écoles aux alentours, il n'y a aucune mesure de confinement, ni d'évacuation".
9h40
Emmanuelle Dubée, la préfète déléguée à la défense et à la sécurité, s'est rendue sur place.
"À 7h00 du matin, un feu a été repéré dans cette pépinière qui regroupe environ 50 entreprises. Le feu s'étend sur environ 5.000 m2 sur les 10.000 de surface", précise-t-elle.
Avant d'ajouter : "Il ne s'agit pas d'un site Seveso, qui ne comprend pas de matières industrielles. On n'est pas sur une situation inquiétante. Une entreprise pourrait avoir des batteries de vélo, on vérifie le stockage, mais il n'y a pas matière à s'inquiéter sur les émanations qui sont faites. Il n'y a pas de mesure de confinement pour les riverains. Et le feu est sur le point d'être maîtrisé par les pompiers".
►Actualité
[PHOTOS-VIDEO] Incendie impressionnant à Villeurbanne
Le feu a pris dans une start-up, à proximité du...