Dans la nuit du 30 juin au 1er juillet, des casseurs avaient pénétré par effraction dans l'enceinte de la mairie de Rive-de-Gier, déclenchant un incendie en mettant le feu à des poubelles. Ils ont également tenté de pénétrer dans le local voisin de la police municipale, dégradant l'entrée, partiellement incendiée.
La nuit suivante, un jeune homme de 18 ans a été interpellé pour sa participation à un groupement formé en vue de commettre des violences contre les personnes ou des dégradations. Il a ensuite été condamné à dix mois de prison lors de sa comparution immédiate, le 5 juillet dernier. Une peine aménagée sous bracelet électronique.
L'analyse de son téléphone portable, saisi lors de cette enquête, a permis d'établir sa présence sur les lieux lors des faits commis la veille.
Inconnus de la justice avant les violences urbaines
Placé en garde à vue mercredi 13 septembre par la police judiciaire, il a reconnu sa participation aux dégradations, mettant par ailleurs en cause trois co-auteurs, deux jeunes majeurs et un mineur de 17 ans. Ils ont à leur tour été placés en garde à vue le 14 septembre.
Seul l'un d'entre eux, pourtant mis en cause par les autres, a contesté sa culpabilité. Les autres ont reconnu leur participation, minimisant parfois leur rôle et justifiant leurs actes par "l'effet de groupe". Tous les quatre sont domiciliés à Rive-de-Gier et n'étaient pas connus de la justice avant cet épisode de violences urbaines.
Les trois majeurs ont été déférés au parquet, vendredi 15 septembre, puis placés sous contrôle judiciaire avec interdiction de contact entre eux et interdiction de sortir de leur domicile entre 19 heures et 7 heures.
Ils seront jugés jeudi 28 septembre à 13h30 devant le tribunal correctionnel de Saint-Étienne pour dégradation ou détérioration du bien d'autrui par un moyen dangereux pour les personnes. Ils encourent une peine de dix ans d'emprisonnement.
Le mineur, lui, a été déféré et placé sous contrôle judiciaire, confié à la Protection Judiciaire de la Jeunesse, dans l'attente de l'audience du tribunal pour enfant qui statuera sur sa culpabilité, le 29 novembre prochain.
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