Classes surchargées, suppressions de postes, réforme du lycée et du baccalauréat... Nombreux sont les sujets qui inquiètent les enseignants qui s'attendent à "ce que l'école, dans sa globalité, ne joue plus son rôle d'ascenseur social", comme le confie Alice Larpent, qui enseigne les mathématiques au collège Olivier de Serres à Meyzieu (Rhône).
Le rôle "primordial" des parents
Pour l'enseignante non syndiquée, le rôle des parents est "primordial" dans le but de faire abandonner la réforme de l'école. "C'est l'union fait la force. Nous, enseignants, on a besoin d'eux et eux ont besoin de nous, pour savoir ce que ça veut dire", assure la prof de maths.
Si elle regrette que "trop souvent en France, quand on voit une réforme dans l'Éducation nationale, on pense que ça ne concerne que les professeurs". Elle entend bien montrer aux parents le contraire, dans l'espoir "de se faire entendre par le ministre".
"Si on n'est pas assez nombreux, il n'en a rien à faire", conclut-t-elle.