C'est le cas du député ligérien, Régis Juanico (Génération S) et du maire de Bourg-en-Bresse, Jean-François Debat. Les deux hommes ont publié la semaine dernière une tribune dans le quotidien Le Monde pour dénoncer "la corruption" et la "cupidité" qui entourent le dossier Qatari.
Les raisons de leur colère
"Il faut que ces pratiques de corruption disparaissent. Un pays qui ne respecte pas le droit du travail, le droit des homosexuels et la préservation de notre planète, ne devrait pas être retenu pour organiser une grande compétition", affirme Régis Juanico.
"Nous pensons que l'on est en train de franchir des limites. Aujourd'hui, les conditions d'organisation de cette compétition, sur le plan des droits humains et du message envoyé en matière de transition écologique, ne sont pas acceptables", déclare de son côté l'élu bressan.
"Nous ne sommes pas naïfs"
Conscients que leur demande n'a aucune chance d'aboutir, leur objectif est avant tout "d'ouvrir le débat" selon Jean François Debat.
Pendant que Régis Juanico assure qu'il "ne se fait pas d'illusions sur le fait que des instances sportives nationales décident de ne pas envoyer leur équipe défendre un titre mondial". "Ce que nous remettons en cause, ce sont les modalités d'attribution de la compétition", rappelle Régis Juanico.
L'élu ligérien met également en avant le fiasco des championnats du monde d'athlétisme qui viennent de se terminer… à Doha, la capitale du Qatar, justement ! Avec des tribunes désertes lors des épreuves et des athlètes parfois en grand danger à cause de la chaleur.
