L'Ain est le onzième département le plus dynamique de France !
Selon les derniers chiffres de l'Insee publiés ce jeudi 20 décembre, l'Ain compte désormais 671 289 habitants, soit une hausse de 5 477 personnes en six ans, entre 2016 et 2022. Cette croissance démographique, portée par un solde migratoire et naturel positifs, place l'Ain au 11e rang des départements les plus dynamiques de France métropolitaine.
Le Pays de Gex en tête
Avec 104 770 habitants, le Pays de Gex enregistre la deuxième plus forte progression démographique de la région Auvergne-Rhône-Alpes, avec une hausse de 2 % par an entre 2016 et 2022. Les communes comme Saint-Genis-Pouilly (+2 692 habitants), Ferney-Voltaire (+1 893) ou encore Prévessin-Moëns (+1 090) figurent parmi les plus attractives.
Des évolutions inégales dans le département
L'arrondissement de Bourg-en-Bresse, qui regroupe 345 948 habitants, affiche un rythme de croissance modéré (+0,7 % par an entre 2016 et 2022). À Ambérieu-en-Bugey, la population a également augmenté (+1 473 habitants), tout comme à Bourg-en-Bresse (+700).
En revanche, certaines communes comme Oyonnax (-181 habitants) ou Valserhône (-140) ont vu leur population diminuer.
Un département attractif
Porté par l'attractivité des grandes agglomérations et la proximité de Lyon et Genève, l'Ain continue d'attirer de nouveaux habitants. Avec une croissance démographique soutenue, notamment dans ses zones frontalières, le département confirme son dynamisme au sein de la région AuRA.
La population de Saône-et-Loire continue de diminuer
Le constat est bien différent pour la Saône-et-Loire. Les derniers chiffres publiés par l'Insee montrent une accélération de la baisse démographique en Saône-et-Loire, où la population atteint 549 136 habitants au 1er janvier 2022, contre 555 023 en 2016. Cela représente une perte de 5 887 habitants en six ans, soit une diminution moyenne de -0,18 % par an, un rythme qui s'accélère par rapport à la période précédente.
Des pertes marquées dans les grandes villes
Les principales communes du département enregistrent une baisse significative de leur population entre 2016 et 2022 :
- Montceau-les-Mines : -1,65 % par an
- Le Creusot : -0,95 % par an
- Mâcon : -0,65 % par an
- Autun : -0,48 % par an
- Chalon-sur-Saône : -0,32 % par an
Le Mâconnais, une exception positive
À l'inverse, le secteur de Mâconnais Beaujolais Agglomération connaît une légère croissance avec +0,5 % d'habitants par an en moyenne, soulignant une attractivité locale dans ce territoire.
Une tendance régionale contrastée
Si la Bourgogne Franche-Comté continue de perdre des habitants avec 2 803 977 résidents en 2022, certains départements comme le Doubs et la Côte-d'Or maintiennent une croissance démographique, bien que plus lente qu'auparavant.
Cette dynamique appelle à des stratégies de redynamisation pour inverser la tendance dans les zones les plus touchées.