Créée en 2010, Courir pour Elles à vocation à lutter contre les cancers féminins par la prévention, en recommandant une activité physique régulière, et par le soutien, en offrant l'accès à des séances d'Activité Physique Adaptée (APA) aux femmes en soin.
L'évènement sportif majeur de l'association reste sa grande course, organisée en plein cœur du parc de Parilly, près de Lyon. Pour y participer, rien de plus simple, les intéressées font l'achat d'un dossard rose qu'elles endosseront pour effectuer les 5 ou 10 km. L'argent, lui, sera directement utilisé pour mener à bien les projets de l'association.
Un évènement qui se réinvente
Bien que populaire, l'association ne se repose pas sur ses acquis et intègre, chaque année, des nouveautés à sa mythique course.
Pour cette 14e édition, certaines communes environnantes se rattachent à l'évènement. L'aboutissement d'un projet né à la suite de la crise sanitaire, comme l'explique Sophie Moreau : "Depuis la Covid, l'association a réussi à trouver un nouveau dynamise et à rallier de nouveaux acteurs à la cause." Ce sont donc les communes de Saint-Genis-Laval, Pierre-Bénite ou encore Oullins qui vont, elles aussi, organiser une course féminine.
Parce que l'association se soucie également de la santé de notre planète bleue, elle a créé cette année "le tee-shirt seconde vie". Le jour de la course, un stand de dépôt sera présent. Les femmes participant pour la première fois à l'évènement auront le choix entre faire l'acquisition d'un dossard totalement neuf ou en récupérer un déjà utilisé dans le passé. Une manière d'être "écologiquement responsable" dont se félicite la fondatrice.
Ces nouveautés viennent s'ajouter à de précédentes mises en place ces dernières années. En 2022, c'est une version connectée de l'évènement qui a vu le jour, la course pouvant se faire, dans un délai de 1 mois, à l'aide d'un audioguide sur le site du Parc de Parilly ou de manière totalement virtuelle, partout en France.
Au-delà d'ouvrir l'évènement à davantage de femmes, cette innovation a également permis aux hommes d'y prendre part, ceux-ci n'étant pas acceptés le jour de la "vague rose féminine."