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Clermont-Ferrand : les hôteliers confrontés au manque de personnel

Vendredi 19 Novembre - 05:00

Actualité


Le club hôtelier clermontois essaie d'attirer de nouveaux candidats, comme ici à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) avec le bus de l'orientation. - © FB club hôtelier clermontois
Le tourisme d'affaires repart dans le Puy-de-Dôme, au grand soulagement des hôteliers de Clermont-Ferrand, qui réalisent 60 % de leur chiffre d'affaires dans ce domaine. Mais le manque de personnel qualifié et les difficultés croissantes de recrutement assombrissent le tableau.


Les 52 adhérents du club hôtelier clermontois se retrouvent à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) ce vendredi 19 novembre pour leur assemblée générale. Parmi les préoccupations principales des hôteliers, il y a les difficultés rencontrées pour recruter des employés et notamment du personnel qualifié.

Des cuisines et des chambres fermées faute de personnel


il y a d'abord les bonnes nouvelles. L'été 2021 a été plutôt bon, avec un taux d'occupation moyen de 67 % en juillet et 76 % en août. La tendance des réservations à la dernière minute se confirme, avec plus de 80% des hôteliers qui ont constaté des réservations la veille du séjour ou le jour même de l'arrivée à Clermont-Ferrand.

Mais tout au long de l'été les hôteliers ont eu du mal à recruter des saisonniers et le phénomène ne s'est pas arrangé à la rentrée. Au contraire même. "On a également une pénurie de personnel qualifié, pour des postes permanents, en CDI. Pour la première fois de notre vie, on a dû fermer des chambres ou des étages, faute de personnel. Le pire, c'est de se dire qu'on doit fermer le restaurant parce qu'on doit donner deux jours de repos à son cuisinier et qu'on n'a pas de remplaçant", explique Delphine Giraud, la présidente du club hôtelier clermontois.

Face à ces difficultés, les hôteliers essaient de trouver des parades. Certains ont fait le choix de travailler avec des traiteurs, d'autres ferment leur restaurant deux jours par semaine.

"On voit bien que dans les entretiens, les futurs employés négocient le taux horaire. Mais ce n'est pas qu'une question de salaire. Ils veulent aussi avoir plus de week-end et de soirées", explique Delphine Giraud, alors que des négociations sur les salaires et les conditions de travail dans l'hôtellerie-restauration ont débuté ce jeudi 18 novembre.



De son côté le club hôtelier clermontois va mettre en place une campagne de communication et sur le site internet du club, un onglet emploi va spécialement être créé. Les adhérents pourront ainsi déposer en ligne leurs offres d'emploi et les candidats envoyer des candidatures spontanées.



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