En raison des mesures de confinement, il sera jugé à huis clos et par visioconférence par le tribunal correctionnel bressan.
Rappel des faits
L'affaire a commencé par la plainte d'une jeune fille mineure qui expliquait avoir dialogué sur internet avec un garçon se faisant passer pour un mineur et lui demandant de se dévêtir. Par la suite, des centaines d'images et vidéos compromettantes de mineurs et d'enfants subissant des viols et agressions sexuelles, qu'il échangeait avec d'autres internautes, ont été retrouvées sur ses ordinateurs.
Christian Quesada a reconnu les faits, tout en précisant n'avoir jamais commis d'agression sexuelle. Les mois qui ont suivi, plusieurs autres jeunes femmes avaient déposé plainte en l'accusant de faits similaires.
L'homme de 55 ans, originaire d'Hauteville (Ain), avait déjà été condamné une première fois en 2002 pour exhibition sexuelle et en 2009 pour détention et consultation d'images pédopornographiques, un passé qui avait pesé dans la décision de le placer en détention provisoire, au mois de mars 2019.
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