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CHANTAGE À LA VIDÉO INTIME : L'UN DES AUTEURS PRÉSUMÉS DE LA SEXTAPE TÉMOIGNE

Mardi 6 Septembre - 19:13

Actualité


La mairie, place de l'Hôtel-de-Ville à Saint-Etienne. - © DR
Sur la chaîne YouTube de Mediapart, l'un des auteurs présumés de la vidéo dans l'affaire de chantage à la mairie de Saint-Étienne a témoigné, pour la première fois, ce mardi 6 septembre.


"Un barbouzage". Gilles Rossary-Lenglet vient de s'exprimer sur la chaîne YouTube de Mediapart pour la première fois après les révélations du site d'investigation sur le chantage à la vidéo intime.

Interrogé par l'un des journalistes de Mediapart, l'ex-compagnon de Sami Kéfy-Jérome, avec qu'il aurait filmé Gilles Artigues, a dévoilé de nouvelles informations au sujet de l'affaire. 

Ce dernier parle tout d'abord de discussions avec "la garde rapprochée" du maire de Saint-Étienne (Loire) lors desquelles "un barbouzage des mœurs" aurait été évoqué comme "la meilleure des manières" d'avoir le contrôle sur Gilles Artigues.

"Ils ont ri de manière graveleuse, ajoute Gilles Rossary-Lenglet. Ils étaient heureux, cela les a beaucoup fait rire et ils voient l'intérêt dans cela. Cette vidéo était la mort assurée pour Gilles Artigues."



"Il la repassait en boucle"



Une fois le montage de la vidéo intime réalisé en "10-15 jours", les images auraient été montrées à Gaël Perdriau et son directeur de cabinet. Toujours selon l'ex-compagnon de Sami Kéfy-Jérôme, "cela a été un grand moment d'hilarité".

"Il (le maire) a demandé à d'autres personnes de son cabinet de venir voir. Il la repassait en boucle", poursuit Gilles Rossary-Lenglet. Ce dernier explique ensuite qu'il aurait reçu les félicitations du directeur de cabinet.

S'il est directement impliqué dans cette affaire, l'homme interrogé par Mediapart affirme que l'idée du chantage ne serait pas venu de son propre chef. "Ce sont eux qui ont fait la commande", déclare-t-il. Ce soir, le maire de Saint-Étienne n'a pas encore réagi à ce nouveau témoignage.

Pour rappel, la police judiciaire a procédé à des perquisitions lundi 5 septembre, notamment à la mairie de Saint-Étienne, au siège du conseil régional et au domicile de Gaël Perdriau.


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