Selon le département, en charge de la protection de l'enfance et donc responsable du lieu, des "dysfonctionnements avérés dans la prise en charge et l'accompagnement du groupe" sont reprochés à ces éducateurs.
Contactée par Radio SCOOP, Muriel Luga-Giraud, vice-présidente du département en charge des affaires sociales, a donné des précisions. "Il y a eu des attitudes et des comportements qui ne sont pas conformes aux règles. Il y a pu avoir, de la part de certains éducateurs, des mots déplacés ou violents à l'égard des enfants" explique-t-elle. D'après elle, ce sont des remplaçants pendant le confinement, témoins des faits, qui auraient donné l'alerte .
"Lorsqu'un éducateur rencontre un problème ou s'emporte, ses collègues, ou lui-même, se doivent d'avertir la hiérarchie, ce qui n'a pas été fait dans ce cas précis. Ce qui explique que l'ensemble du groupe soit pour le moment suspendu" poursuit Muriel Luga-Giraud.
Portés à la connaissance du département le 12 juin, ces faits font l'objet d'une plainte déposée trois jours plus tard devant la justice à Bourg-en-Bresse.
Un audit doit être mené au sein de la Maison de l'Enfance qui accueille au total, 110 enfants et 9 femmes enceintes ou avec un jeune enfant. Un accompagnement psychologique est mis en place pour "soutenir les enfants selon leurs besoins" précise le Département.