Pour essayer de contrer sa prolofération, l'Agence régionale de santé Auvergne-Rhône-Alpes (ARS) met en place une surveillance renforcée entre le 1er mai et le 30 novembre. Une piqûre de l'insecte peut être vectrice de virus tels que le chikungunya, la dengue et zika venus des pays tropicaux.
Quels bons gestes ?
L'Entente Interdépartementale Rhône-Alpes pour la démoustication (EIRAD) recommande de faire plusieurs gestes pour éviter son expansion. "Quand on a des rétentions d'eaux comme des vases ou soucoupes, il faut les ranger, les entretenir ou les supprimer", explique son directeur général Rémi Foussadier.
"Si vous voulez collecter de l'eau pour arroser votre jardin avec un récupérateur d'eau pluviale, il faut couvrir ce dernier avec un couvercle hermétique ou une moustiquaire. Cela empêche les femelles de pénétrer dans ces récipients pour pondre leurs œufs", ajoute-t-il. Ces techniques peuvent être renforcées avec des pièges qu'on trouve dans des jardineries ou sur internet.
"Si on applique les bons gestes, on peut contrôler 80% de la population des moustiques-tigres", justifie Rémi Foussadier. "Et si on ne les fait pas, tout ce qu'on pourra entreprendre par ailleurs n'aura aucune efficacité".
En 2022, 152 nouvelles communes ont été colonisées par le moustique-tigre en Auvergne-Rhône-Alpes.