SÉLECTIONNEZ VOTRE VILLE

Rhône
  • Lyon
  • Tarare
Loire / Haute-Loire
  • Saint-Étienne
  • Roanne
  • Le-Puy-en-Velay
  • Yssingeaux
Puy de Dôme / Allier
  • Clermont-Ferrand
  • Vichy
Ain / Saône-et-Loire
  • Bourg-en-Bresse
  • Mâcon
  • Valserhône
Ardèche
  • Aubenas
Isère / Savoie
  • Vienne
  • Grenoble
  • Chambery
  • Annecy

Cliquer pour télécharger
l'application Radio Scoop

AUVERGNE-RHÔNE-ALPES : LE LOUP AU CŒUR D’UNE BATAILLE AVEC LE GOUVERNEMENT

Lundi 5 Aout - 18:00

Actualité


Un loup adulte. - © DR
Plusieurs associations écologistes s'inquiètent des abattages supplémentaires de loups, récemment autorisés.


Aujourd'hui, on estime qu'entre 500 et 550 loups seraient sur le territoire français, certains tout près de chez nous.

Cette année, ils ont été vus notamment en Haute-Loire et dans l'Ain. Plusieurs troupeaux ont été attaqués ces derniers mois.

Pour tenter de les limiter, le gouvernement vient d'autoriser des abattages supplémentaires. 100 loups pourraient être ainsi éliminés cette année.

Une décision dangereuse et inutile pour les associations mobilisées, qui estiment que ce n'est pas la bonne solution pour contrôler l'espèce.

La Commission Européenne saisie


"Il faut s'organiser pour vivre avec elle, quitte à tuer des individus. Mais ce n'est pas cela qui va permettre de protéger les troupeaux de façon efficace", assure Jean-David Abel, vice-président de l'association France Nature Environnement.

"Dans un très grand nombre de départements d'occupation de l'animal, on constate que des arrêtés sont pris, des destructions sont autorisées, alors que des moyens de protection ne sont pas mis en place, ou très peu. Cela ne sert à rien. Si ces troupeaux restent dans la même vulnérabilité, ils seront réattaqués", ajoute-t-il.

Face à cela, Jean-David Abel en appelle aux pouvoirs publics. "Il faut que le gouvernement tienne un équilibre entre l'amélioration de la protection et les possibilités d'effarouchement et de tirs de loups".

Pour se faire entendre, France Nature Environnement a décidé de porter ce dossier devant la Commission Européenne. Les discussions ont déjà débuté, et devraient se poursuivre à l'automne.