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AURA : LA REPRISE COMPLIQUÉE DANS LE SECTEUR DU BTP

Mercredi 20 Mai - 06:00

Santé


Le chantier de la Place Guichard, à Lyon, a repris - © Gaël Berger
Selon les estimations, environ 75% des chantiers ont pu reprendre. Mais les contraintes économiques, sociales et sanitaires sont nombreuses.


Vous l'avez forcément remarqué autour de chez vous : la très grande majorité des chantiers du BTP ont repris une activité. "Aujourd'hui, toutes les entreprises sont en capacité de reprendre", assure même Samuel Minot, président de BTP Rhône. Pourtant, les chantiers ne tournent pas à 100% et certains restent à l'arrêt. Explications.

Contraintes sanitaires


Les habitudes doivent changer. "On réapprend à travailler. On reprend du début à la fin tous les gestes et toute notre manière de travailler. Le BTP, c'est un travail d'équipe, avec une forte co-activité, et c'est compliqué désormais. Ces nouvelles règles sanitaires, avec les masques, les gants, le gel hydro-alcoolique, le réfectoire, les sanitaires, il faudra les appliquer pendant longtemps, pour les travailleurs comme pour l'environnement du chantier, c'est-à-dire les habitants autour du chantier et les livreurs", explique Samuel Minot.

Contraintes sociales


Un quart des travaux reste à l'arrêt. Notamment dans un secteur bien précis, qui nécessite encore plus de prudence. "Ce sont les chantiers de réhabilitation d'immeubles, particulièrement dans l'habitat social, lorsque les locataires sont toujours présents. Que ce soit le maître d'ouvrage comme l'entreprise, il n'y a aucune prise de risque", assure Michel Le Faou, vice-président de la Métropole de Lyon en charge de l'urbanisme et du renouvellement urbain.


Par ailleurs, les entreprises sont également confrontées à des contraintes sociales. "Tous les ouvriers ne sont pas revenus. Hormis les cas de personnes malades, il y a les personnes fragiles, ceux qui sont en garde d'enfant et aussi les étrangers partis dans leurs pays en début de confinement et qui ne peuvent pas rentrer en France", note Samuel Minot.

Contraintes économiques


"Toutes les nouvelles règles doivent être assimilées et cela prend du temps, donc c'est une perte de productivité", prévient le président de BTP Rhône. Alors, qui va payer la facture du surcoût ? Les collectivités comme les entreprises devront s'entendre pour se partager la note...

Tous les chantiers ne seront pas touchés de la même façon. "Prenons deux exemples : un peintre qui travaille seul n'a quasiment pas de surcoût, alors qu'une entreprise de gros œuvre, ce sera relativement important. En fait, ça dépendra de la typologie du chantier mais aussi de l'avancement du chantier", conclut Samuel Minot.

Les professionnels font tous le même constat : il faudra attendre septembre ou octobre pour retrouver un rythme à peu près "normal".

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