Dans une tribune, les présidents de l'Isère, de la Drôme, de la Savoie, des Alpes-de-Haute-Provence, des Hautes-Alpes et des Alpes-Maritimes affirment que les attaques de loups "ont connu une explosion en 2022" et "mettent en péril le pastoralisme".
Des éleveurs découragés
Les pertes, estimées selon eux à plus de 12.500 bêtes l'an dernier, provoquent "une situation de stress permanent, pour les bêtes comme pour les éleveurs", et dissuadent progressivement "l'ensemble des éleveurs de poursuivre ces activités". Ils affirment que le nombre d'exploitations a baissé de 20% au cours des quatre dernières années, alors que la population lupine aurait augmenté de 114% sur la même période.
Ils demandent au gouvernement de "mieux intégrer les attentes légitimes des éleveurs, qu'ils soient ovins, caprins ou bovins, dans le cadre du futur Plan loup qui sera présenté à la fin de cet été". Ils réclament aussi la mise en place "d'indicateurs de mesure de la population lupine qui permettent une juste et incontestable évaluation de sa répartition sur le territoire".
Enfin, ils aimeraient que les procédures de tirs de défense et de réparation des dégâts soient simplifiées après une attaque.