Le plus souvent, les escrocs essayent de voler des données bancaires ou personnelles, en utilisant parfois une identité visuelle identique à celle des grandes institutions françaises. On peut donc rapidement se faire avoir si l'on manque de vigilance…
Que faire si l'on a été victime d'une arnaque en ligne ?
Première étape : porter plainte le plus vite possible pour qu'une enquête soit ouverte. Ce qui facilitera aussi le remboursement de la banque en cas de préjudice financier. Depuis le mois de mars 2022, il n'est plus obligatoire de se déplacer au commissariat. Les victimes peuvent porter plainte directement en ligne sur la plateforme THÉSÉE mise en place par le ministère de l'Intérieur. Ce qui rend les démarches beaucoup plus rapides et faciles. Au 10 juillet 2022, les autorités avaient déjà reçu 26.866 déclarations de la part d'usagers (en moins de quatre mois), donnant lieu à 16.978 demandes de plaintes. Au total, 80% de ces demandes ont été validées par les enquêteurs.
Autre plateforme gouvernementale à connaître : Perceval, qui permet de signaler une fraude à la carte bancaire, si vos données ont par exemple été utilisées par une tierce personne sur un site d'achat en ligne. Pour utiliser le service, il faut toujours être en possession de sa carte bancaire et avoir déjà fait opposition auprès de sa banque.
Mais le meilleur moyen de lutter contre les arnaques, c'est de ne pas tomber dans le piège. Un guide de prévention a donc été créé par la Task force, la force d'intervention nationale de lutte contre les escroqueries. Il détaille les techniques des escrocs pour tromper leurs victimes et permet ainsi de repérer les premiers signes d'une potentielle arnaque. Le guide est mis à jour chaque année.
À retenir surtout : le site cybermalveillance.gouv qui centralise tous les conseils et les informations sur les démarches à effectuer en cas de problème.
À noter qu'une escroquerie est passible de 5 ans d'emprisonnement et de 375.000 € d'amende. Les peines maximales passent à 7 ans de prison et 750.000 € d'amende dans les cas suivants : usurpation de l'identité d'un agent public, organisation d'une fausse collecte pour une œuvre caritative, abus de faiblesse
Si l'escroquerie a été commise en bande organisée, les peines maximales sont de 10 ans de prison et 1.000.000 € d'amende.