Mise à jour à 15h10
Selon le parquet de Saint-Étienne, le Service National de Police Scientifique d'Écully a expertisé le contenu des flasques de punch.
Les premiers résultats ont établi que le premier récipient contenait de la cocaïne et du Lévamisole, un "produit anti-parasitaire inscrit sur la liste II des substances vénéneuses".
Ce produit est régulièrement utilisé "comme produit de coupe par les trafiquants de cocaïne", ajoute le parquet. L'enquête a donc été requalifiée en "homicide involontaire et trafic de stupéfiants".
Concernant les analyses médico-légales "anatomopathologiques et toxicologiques" en cours, leur résultat ne sera connu qu'en début de semaine prochaine.
Dans son communiqué, le parquet a enfin précisé que les agents d'escale, qui ont récupéré le sac, avaient prévu de consommer son contenant au lieu de le placer aux objets trouvés. Chacun des récipients avait une capacité de 1,5 litre.
Article initial
L'homme de 41 ans et père de deux enfants est décédé ce lundi 15 minutes après avoir ingurgité une gorgée d'un liquide mystérieux contenu dans un récipient abandonné en gare de Châteaucreux à Saint-Étienne.
L'autopsie réalisée hier, mercredi 5 avril, exclut tout risque nucléaire, radiologique, biologique ou chimique. Selon Le Parisien, la présence de cocaïne et de produits de coupe de crack a été détectée dans le liquide.
Samedi, les résultats d'analyses du produit toxique mortel seront connus. Le parquet indique que des examens toxicologiques et anatomopathologique du corps de la victime seront faits.
Selon le procureur adjoint de Saint-Étienne, le récipient portait la mention "mojito". Un second récipient a été retrouvé dans le même sac avec la mention "Rhum". Ce dernier contenait bien une boisson alcoolisée.
Du côté de l'enquête, aucune interpellation n'a été faite pour moment. La personne ayant déposé le paquet suspect devrait pouvoir être identifiée par les caméras de vidéosurveillance de la gare.
