La Française Colette Maze s'apprête à sortir avant l'été son 7e disque, "108 ans de piano", avec des morceaux de Gershwin, Piazzolla, Schumann et, bien sûr, Debussy.
Dans son appartement situé au 14e étage d'un immeuble donnant sur la Seine, cette dame frêle aux bras graciles arrive à se déplacer lentement entre les trois pianos qui trônent dans son salon.
Sa longévité impressionne, son enthousiasme encore plus
"Moi, je suis jeune", s'exclame-t-elle. "L'âge, ce sont des histoires qui n'existent pas. (...) Il y a des gens qui sont éternellement jeunes, émerveillés de tout, et puis des gens qui sont blasés de tout et qui n'ont jamais rien aimé, même pas leur mec, si ça se trouve!", sourit-elle.
Pourquoi continue-t-elle à jouer? "Parce que c'est ma vie... Le piano, c'est un ami. J'ai besoin de le sentir et de l'écouter", dit-elle avant d'interpréter "Les reflets dans l'eau" de Debussy. "Schumann était à l'écoute de son cœur, Debussy, à l'écoute de la nature", relève-t-elle.
Son secret de jouvence ? "J'ai fait beaucoup de danse. Je pense que j'ai besoin de sentir mes muscles, mes abdominaux, mes cuisses, mes bras. Tout ça, ça doit être vivant".
Depuis qu'elle est centenaire, Colette Maze est devenue la coqueluche des réseaux sociaux, notamment sur Facebook.
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