Également leader du championnat et qualifié pour la finale de la Coupe de France, l'ASVEL vit une saison exceptionnelle. Au micro de Radio SCOOP, sa présidente Marie-Sophie Obama évoque la progression du club, cette période faste, tout en rappelant qu'à ce stade, rien n'est encore joué.
Radio SCOOP : Finaliste en EuroCoupe et en Coupe de France, en tête du championnat... La saison du club semble déjà réussie !
C'est marrant comme tout le monde nous dit ça ! Comme si la saison s'arrêtait là... Disons que la saison est bien lancée et qu'on est arrivé là où on voulait, avec un état d'esprit et une dynamique fidèles à ce que l'on a voulu impulser en début de saison, notamment en changeant d'entraîneur. Une finale, ça reste un objectif et c'est un évènement à part. À ce niveau-là, c'est réussi. Maintenant, on sait que rien n'est terminé et qu'il faut aller jusqu'au bout. Pour ça, notre concentration et notre détermination sont à fond.
Dans quel état d'esprit sont les joueuses avant ces finales ?
Elles sont très concentrées. On a vraiment une équipe de compétitrices. Elles savent aussi par où elles sont passées, ce qu'elles ont dû endurer, et c'est ce qui a permis au collectif d'être très soudé. Quand des joueuses sont blessées, l'équipe doit redoubler de solidarité. La plupart ont déjà connu la joie de lever des trophées. C'est une sensation qu'on a envie de revivre tout le temps ! Donc elles sont déterminées, et heureuses, aussi, parce qu'on va jouer à l'Astroballe avec une salle, j'espère, bien remplie, puis une finale à Galatasaray, devant ce public turc chaud, avec une vraie ferveur autour du terrain... C'est très excitant
Avec ces résultats, le club est-il entré dans une nouvelle dimension, cette saison ?
Atteindre cette finale, ça nous fait entrer dans une autre dimension à l'échelle européenne, puisqu'on n'avait jamais dépassé le stade des quarts de finale, que ce soit en Eurocup ou en Euroligue. Donc symboliquement, c'est déjà très fort. Mais bien sûr que quand on joue deux finales dans le même mois, ça permet de goûter ce que c'est d'être un club référence. Après, ce qui est difficile, ce n'est pas toujours l'ascension, c'est de rester au sommet. On a quand même pas mal mangé notre pain noir et on sait qu'il faut du temps pour devenir une institution, pour être régulier au plus haut niveau. Bien sûr, on espère, mais on le vit aussi en toute humilité, en se disant qu'on ne maîtrise pas totalement le nombre d'étapes qui nous reste à franchir
La finale de la Coupe de France aura lieu contre Basket Landes le 22 avril à 14h15 à Paris.