De la banlieue stéphanoise... à San Diego, aux Etats-Unis
L'an dernier, sur les conseils d'un agent du Sud de la France, il part effectuer un essai de six mois aux États-Unis. Il ne fait que les entraînements et les matchs amicaux, mais le stage est concluant. Il signe donc en juillet dernier un contrat professionnel d'une année à San Diego, en deuxième division (juste en dessous de la Major League Soccer où ont évolué Thierry Henry, Steven Gerrard, ou encore Zlatan Ibrahimovic).
Revenu depuis dans la Loire, puisque c'est la trêve outre-atlantique, il espère repartir début 2020 pour débuter la nouvelle saison et honorer son premier contrat de footballeur professionnel. Mais il est en attente de son VISA, indispensable pour pouvoir travailler officiellement aux États-Unis. Un détail administratif qui n'est plus une simple formalité pour les étrangers, depuis l'arrivée de Donald Trump au pouvoir.
Je ne me vois pas faire ma vie ailleurs
Le jeune homme reste donc suspendu à cette décision pour réaliser son rêve américain. Mais il est confiant et déterminé à repartir à San Diego. "J'ai vécu cette expérience de vivre de ma passion, d'intégrer un club pro avec un staff, jouer dans un stade de 70.000 places. Mon rêve, c'était de devenir footballeur professionnel, je n'ai pas fait de centre de formation, donc à 21 ans, se retrouver avec un contrat en Californie, c'est que du bonheur" confie-t-il à Radio Scoop.
"J'ai goûté à cette vie pendant 6 mois, c'était formidable. Je ne me vois pas faire ma vie ailleurs. En plus, le cadre de vie, les mentalités aux Etats-Unis, c'est incroyable. Je vis un rêve éveillé... mais j'ai besoin de mon VISA pour jouer les matchs officiels au sein de cette ligue", glisse Nicolas avec un sourire.
Ses proches et son club ont fait une demande de VISA cette semaine. Son cadeau de Noël, après l'heure, serait que son dossier soit accepté. Si tel est le cas, il s'envolera pour les États-Unis en janvier prochain, et pourra vivre pleinement son rêve américain.
