Arrêter de verser des salaires "énormes"
Instauré en 2010 et fixé à l'époque à 90.000 euros (sans les primes), il a totalement disparu des radars après le départ de Christophe Galtier à l'été 2017. Ce salary cap pourrait être réinstauré à l'ASSE. C'est en tout cas le souhait du président Roland Romeyer. La raison est évidemment financière : dans un avenir proche, le club ne pourra plus supporter les émoluments de certains joueurs, jugés « énormes » par le directoire.
La crise sanitaire a aussi éveillé les consciences. La disparité de salaires entre les footballeurs et les professions qui sauvent des vies par exemple, choque. Il faut remettre les pendules à l'heure, "être plus responsable", c'est l'idée en interne. Une politique qui va finalement dans le sens du projet de Claude Puel, qui vise à se séparer de certains trentenaires à gros salaires, pour faire de la place aux jeunes.
Impossible dans l'immédiat ?
Une nouvelle vision qui devrait permettre de garder les bijoux de famille. Comme ça n'a pas pu être le cas avec Wesley Fofana à l'automne dernier. Pierre angulaire du projet stéphanois, le jeune défenseur a été vendu pour une somme record (ndlr, avoisinant les 40 millions d'euros), en anticipant la crise des droits TV et la faillite désormais actée de Médiapro et de la chaine Téléfoot, diffuseur principal de la Ligue 1 cette saison.
Si l'idée du retour du salary cap est validée, il faudra en revanche du temps pour le réinstaurer, puisque les contrats actuels de certains cadres courent jusqu'en juin 2023.
