Du côté de Chazey-sur-Ain, un centre d'entrainement s'occupe de 250 chevaux de courses. Une quinzaine d'entraîneurs y travaillent dont Massimo Cesandri. "Nous n'avons rien changé au quotidien, tous les salariés sont présents".
"Un cheval, ça sort au moins une heure chaque matin. On l'entraîne comme un athlète de haut niveau. D'ailleurs en soit, c'est un athlète de haut niveau. Si jamais on s'arrête ne serait-ce qu'un mois, il nous faudrait deux mois pour rattraper ce retard", argumente t-il.
"Évidemment, nous respectons les directives du gouvernement, la distanciation sociale, nous nettoyons régulièrement le matériel etc. Mais à part ça, les choses n'ont pas vraiment changé, il faut continuer de nourrir les animaux et de s'en occuper de manière normale", conclut Massimo Cesandri.
En revanche, sur le volet économique, l'arrêt des courses et donc des paris met la filière hippique en difficulté pour l'avenir. Elle travaille pour trouver un accord avec le gouvernement pour la reprise des courses à huis-clos, le plus tôt possible.