Sasha Zhoya va devoir choisir sa nationalité sportive en décembre 2019, dans l'optique des championnats du monde juniors en 2020. La Fédération Française d'Athlétisme lui fait évidemment les yeux doux. "J'ai rencontré Sasha et sa mère. Nous avons pris le temps de discuter. Il faut qu'il trouve ce qui lui correspond. Si c'est la France, tant mieux pour nous. Si c'est l'Australie, ce sera son choix. En revanche, une chose est certaine : l'athlétisme, c'est en Europe, c'est pas en Australie", nous a confié le DTN Patrice Gergès, à l'occasion de la présentation des championnats de France d'athlétisme Élite à Saint-Étienne.
Une opération séduction a été lancée, "on ne drague pas un athlète, on lui présente juste ce qu'on est capable de faire. Ce qu'on propose en France, c'est assez unique au monde. Là ou il pourrait payer pour aller au stade, payer pour avoir un entraîneur, payer très cher pour aller voir un médecin. Nous, tout est gratuit quasiment. Maintenant, il faut qu'on rentre dans le détail", sourit Patrice Gergès.
"C'est en bonne voie"
Le président de la FFA se montre plus optimiste. "C'est un jeune très doué. Il a réalisé des performances extraordinaires, sur des haies, à la perche et en vitesse. Il a une double nationalité. Il va faire son choix, nous avons tout fait pour lui offrir des garanties pour l'emmener au plus haut niveau, aux JO de Paris 2024. La décision lui appartient à lui et sa maman, qui est de Clermont-Ferrand. Mais je crois pouvoir dire que c'est en bonne voie. Ce n'est pas décidé, mais à 80%, je peux dire qu'il va être français. J'espère qu'il fera le bon choix" lâche avec un sourire André Giraud.
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