Une usure mentale et psychologique
"J'ai un peu hésité, mais j'ai pris ma décision définitive en janvier. Je ne voulais pas faire la saison de trop et devenir un boulet ! C'est une usure mentale et psychologique, plus que physique. Certains jours d'hiver, avec le froid ou la pluie, je serai bien restée au chaud dans le vestiaire. Avant, ça ne m'arrivait jamais, alors c'est le signe que c'est le bon moment pour arrêter", avoue-t-elle.
Si le foot féminin est aujourd'hui reconnu et médiatisé, la petite Camille qui a grandi en Bretagne ne s'imaginait pas un tel destin quand elle a débuté le foot il y a 25 ans…avec les garçons ! "J'étais une intrus et à cette époque, je ne savais pas qu'on pouvait devenir professionnelle en étant une fille. Durant ma carrière, j'ai évolué en même temps que le foot féminin".
Elle devrait rester à l'OL
Son meilleur souvenir ? "La 1re victoire en Ligue des Champions, en 2011". Son plus gros regret ? "Les Jeux Olympiques de Londres, en 2012, avec l'équipe de France. On aurait dû gagner un titre, ou au moins une médaille, avec cette génération", estime celle qui devrait rester à l'OL à la fin de sa carrière, pour entraîner des équipes de jeunes.