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[INTERVIEW] EMMA DAUMAS : "AVEC LE RETOUR DE LA STAR ACADEMY, ON EST REDEVENU POPULAIRE !" 

Mercredi 6 Mars - 19:30

Musique


Emma Dumas avec Stéphanie Loire pour Radio SCOOP ! - © Radio SCOOP
Cette semaine, Stéphanie Loire a reçu Emma Daumas en interview. La chanteuse est venue parler de la version inédite de sa chanson à succès "Tu seras". Elle a répondu aux questions de Radio SCOOP.


Comme chaque mercredi, on retrouve au micro de Stéphanie Loire un artiste qui fait vivre l'actualité musicale.

Ce mercredi 6 mars, c'est une chanteuse hors du commun, que l'on découvrait il y a déjà 20 ans à la télévision dans la Star Academy, qui était sur Radio SCOOP.

On parle bien sûr d'Emma Daumas ! L'ancienne candidate de l'émission a aujourd'hui 40 ans et revient avec une nouvelle version de son tube "Tu seras".


Après la Star'Ac, tu as composé cette chanson avec le groupe de rock français Blankass et c'est avec eux que tu as fait cette réédition ?


"Oui, c'est vraiment une belle histoire parce que c'est grâce à cette rencontre que j'ai pu passer de "Emma de la Star'Ac" à "Emma Daumas", un artiste pop rock."

Qu'est-ce que t'a apporté cette chanson ?


"C'est marrant, car il n'y a pas eu de coup de foudre tout de suite. Quand on a cherché des auteurs-compositeurs pour le premier album, on nous a envoyé la maquette. La chanson était interprétée par un garçon, donc je pensais à quelque chose de masculin. Je me demandais si elle allait coller à mon univers, à ma voix et à mon timbre. Et finalement, la magie a opéré en studio. Quand je suis sorti de la cabine, il y a eu une sorte d'évidence. Cette chanson a trouvé son interprète avec moi et elle a représenté quelque chose de fondamentale. C'était une manière pour moi de se libérer de ce carcan qu'on m'a attribué avec la Star Academy."

Justement, l'émission est de retour sur TF1 depuis deux saisons. Quel regard portes-tu sur ces jeunes artistes ?


"Déjà, ils sont très différents de nous. Il y a plusieurs générations qui sont passées, on le ressent, et il y a aussi eu les réseaux sociaux. Les jeunes ont beaucoup plus le rapport à la mise en scène, à la construction de leur personnage. Ils ont l'habitude de maîtriser ses codes. Cette année, la saison était magnifique. Il y avait quelque chose de bienveillant avec de la solidarité et de l'entraide."

Quel est le conseil que tu pourrais leur donner et que tu aurais aimé recevoir au lancement de ta carrière ?


"Quand on sort de cette émission, on se rend compte de l'engouement et de la reconnaissance du public. Et parfois, on a tendance à s'identifier à cet amour et à le prendre pour de la confiance en soi. Je crois que l'estime de soi se nourrit de manière beaucoup plus intime. Si on la confond avec la reconnaissance du public, il y a le risque de perdre en confiance. Je le dis, car l'effet Star Academy s'estompe forcément avec le temps."

Est-ce que le retour avec succès de la Star Academy fait de toi, l'une des anciennes candidates, une artiste reconnue et populaire ?


"C'est une bonne question. On a vu vraiment l'évolution du regard de la société sur l'émission. Quand on l'a faite, c'était un phénomène. Ensuite, le programme a pris de l'ampleur, c'est devenu une institution. Mais, au bout de dix ans, on a senti qu'on était devenu "démodé". Et puis, on a basculé dans la nostalgie, les gens ont trouvé ça "cool" d'avoir fait la Star Academy. Et avec le retour, on est redevenu populaire !"

On va parler un peu du parcours d'artiste. C'est souvent quelque chose de sinueux. Tu as connu des hauts et des bas. Est-ce que tu arrives à trouver une stabilité aujourd'hui ?


"J'ai trouvé un équilibre dans l'indépendance la plus totale ! J'ai essayé de faire de mes faiblesses des forces. La dernière en date, c'est la perte de ma productrice, Danièle Molko, avec qui j'avais reconstitué tout un environnement professionnel. Après sa disparition, je me suis dit qu'il fallait que j'arrête de dépendre des autres. J'ai créé ma propre structure de production et j'ai une vision globale de mon métier."

Faire de la musique et un être un artiste, c'est un métier dans lequel on est assez vite catégorisé derrière une étiquette. Est-ce que tu en as souffert ?


"Je me suis battu contre ça toute ma carrière. Aujourd'hui, j'ai réussi à m'émanciper de ça. Normalement, un artiste est en création, donc en mouvement constant. Or, dans l'industrie de la musique, on a envie de nous laisser dans des cadres en permanence."

Tu vas reprendre la route au printemps pour chanter 20 ans de répertoire. Tout est prêt ?


"Non, absolument pas. C'est vraiment la prochaine étape. On a d'abord travaillé sur la production de la nouvelle version de "Tu seras". Et il va falloir travailler sur le "live" maintenant, avec une dizaine de dates en avril jusqu'à l'été. On va faire un petit tour de chauffe avant, peut-être, une vraie tournée à l'automne et l'hiver. Je sens qu'il y a une demande du public, avec des gens qui m'écrivent tous les jours pour me soutenir et partager leurs souvenirs avec mes chansons."


L'interview de Stéphanie Loire est à retrouver, tous les mercredis, à partir de 19h sur Radio SCOOP et en replay.