Environ 2.000 personnes se sont rassemblées samedi à Lyon pour réclamer "vérité et justice" au sujet des violences policières.
Beaucoup de jeunes, des "gilets jaunes", quelques personnes âgées, de rares enfants étaient réunis dans le calme devant le palais de justice historique aux 24 colonnes en bord de Saône.
Sur les pancartes, les manifestants demandaient "vérité et justice" pour des jeunes morts dans la région, sous le regard ému de leurs familles. Car ici, ce n'est pas Adama Traoré qui focalisait l'attention mais Mehdi, mort en 2016 en scooter à Vénissieux, en banlieue de Lyon, après avoir tenté d'échapper à un contrôle de police. Ou Wissam, décédé en 2012 à Clermont-Ferrand après son interpellation dans des conditions controversées.
"Ne lâchez pas les familles de victimes, il faut que ça cesse", a crié la sœur de Wissam El Yamni. "Aujourd'hui, filmez, ne laissez jamais personne seul", a-t-elle ajouté devant une foule qui scandait "pas de justice, pas de paix".
En milieu d'après-midi, une partie des manifestants s'est déplacée vers la place Bellecour, dans le périmètre d'interdiction dressé par la préfecture.
Les gilets jaunes, qui eux aussi appelaient à manifester ce samedi, ont rejoint la manifestation contre le racisme et les violences policières.
À 16h, la manifestation s'est terminée dans le calme. Mais selon Le Progrès, environ 200 manifestants refusent de se disperser. Les CRS sont déployés place Antonin-Poncet.






