Réparer une main, exige en effet de "maîtriser des connaissances en orthopédie, de savoir suturer un tendon ou un nerf et même de faire de la chirurgie esthétique", détaille le docteur Vincent Locquet, l'un des 10 chirurgiens du service.
Jardinage, bricolage et....coupe du monde de foot
Si le service traite 4000 urgences à l'année, l'été est une période de grande activité. Ainsi depuis le 1er juillet dernier 900 urgences ont été traitées. Essentiellement des blessures dues à du bricolage ou du jardinage ou bien des brûlures de barbecue.
Mais en cet été 2018, les effets de la coupe du monde se sont fait sentir jusque dans le bloc de SOS Mains. "Nous avons été appelés pour des blessures dues à des pétards ainsi que pour un jeune homme qui a eu le bras cassé en tombant d'une voiture alors qu'il fêtait la victoire", se souvient Vincent Locquet.
Avec une difficulté supplémentaire pour certains patients : leur degré d'alcoolisation ! "Les patients ne sont pas endormis, l'anesthésie est locale, donc quand le patient est très alcoolisé, c'est plus compliqué", relate le médecin.
Dès janvier 2019, le service, comme l'ensemble de la clinique du Tonkin va déménager pour investir le tout nouveau Médipôle, rue Léon Blum à Villeurbanne. Un chirurgien supplémentaire viendra rejoindre l'équipe et les locaux, plus spacieux permettront de recevoir plus de patients.
Dans l'agglomération, l'hôpital Edouard Herriot (HCL) accueille également des patients en continu pour des blessures à la main.