VILLEURBANNE : JEAN-PAUL BRET DÉJÀ À L'HEURE DU BILAN

"J'ai pris une décision dans la responsabilité et la sagesse, je l'assume et ne fais pas preuve d'état d'âme". Pour démarrer cette conférence de presse, le maire de la deuxième plus grande commune du Rhône parle d'un "moment particulier", en référence notamment à l'attaque au couteau survenue 12 jours plus tôt.

L'édile villeurbannais passera la main dans six mois, date des prochaines élections municipales. "C'est une sortie qui se fait progressivement, je ne disparais pas", précise Jean-Paul Bret.


En faisant référence à la place du végétal, aux îlots de chaleur et à la perméabilité des sols dans sa ville, le maire de Villeurbanne a insisté sur la place de la nature, "beaucoup plus importante" qu'avant.

L'idée principale à retenir de son mandat, c'est que "pendant toutes ces années, j'ai essayé de faire en sorte que Villeurbanne soit un partenaire considéré au sein de la Métropole, et pas simplement un élément du puzzle de l'agglomération".

Il souhaite justement que ce "fil rouge" soit celui suivi par ses successeurs, car "de bons territoires, ce sont des territoires pris en compte par la Métropole".


Si le maire de Villeurbanne -et toujours membre du Parti Socialiste- a affirmé sa volonté de rester dans le jeu politique jusqu'au bout, il ne s'est pas prononcé sur un éventuel successeur.

"Le PS va désigner qui sera son chef de file, cela va se faire dans les semaines qui viennent. Une fois qu'il sera désigné, je serai évidemment à ses côtés".




Le troisième mandat de Jean-Paul Bret touche bientôt à sa fin, à l'image de certains chantiers à Villeurbanne, "ce qui n'est pas un hasard".

C'est le cas par exemple de la ZAC (Zone d'aménagement concertée) des Maisons Neuves. Mais le Terrain des Sœurs, par exemple, ne sera pas terminé. "Mais est quand même bien avancé", rétorque le maire.

D'autres projets sont toujours en cours comme "Gratte-ciel centre-ville", "où le choix des opérateurs et des architectes est en train de se faire, et où les démolitions commencent".


En juin dernier, l'OL est entré au capital de l'ASVEL. Cette signature d'un accord de partenariat a réjoui beaucoup de monde, mais pas forcément Jean-Paul Bret.

Celui-ci "regrette la désinvolture des dirigeants" du club villeurbannais, après l'échec du projet de construction d'une nouvelle salle.

Pour lui, les relations avec le club doivent être redéfinies : "On a longtemps dit : 'l'ASVEL c'est Villeurbanne et Villeurbanne c'est l'ASVEL', cette équation n'est plus tout à fait vrai".

Enfin, l'élu villeurbannais souhaite être "plus regardant sur ce que l'on donne à l'association, et l'usage de l'argent qui en est fait".