Dans la région Auvergne Rhône-Alpes, la commune de Firminy, dans la Loire, a franchi le cap et utilise depuis peu ce système de vidéo-verbalisation. Concrètement, les policiers municipaux sont autorisés à mettre des amendes, sans être sur le terrain, seulement à partir des images des caméras réparties sur cinq sites à travers la ville. Lorsqu'ils constatent une infraction, ils transmettent un PV au ministère de l'Intérieur et la personne contrevenante reçoit la contravention directement à son domicile.
Une réglementation stricte
Toutes les infractions ne peuvent pas être verbalisées. La vidéo-verbalisation s'applique surtout à celles du code de la route, comme l'explique Marc Petit, le maire de Firminy : "C'est réglementé au niveau national. Il y a 12 infractions qui peuvent être relevées, comme le non-respect d'un feu rouge, d'un stop, de la bande d'arrêt d'urgence, ou un motard qui n'a pas de casque, par exemple."
A cela s'ajoute le chevauchement et le franchissement des lignes continues, le non-respect des règles de dépassement, des vitesses maximales autorisées, des distances de sécurité entre les véhicules, le non-respect des sas-vélos, le défaut du port de la ceinture de sécurité, l'usage de voies réservées aux bus ou aux taxis ou encore l'usage du téléphone portable au volant.
Moins de policiers, plus de caméras
"Ces incivilités routières sont insupportables, que ce soit dans les grandes villes ou dans les petits villages" déplore Marc Petit. En donnant plus de responsabilités aux policiers municipaux, la vidéoverbalisation permet de pallier en quelque sorte le manque de policiers nationaux. Beaucoup d'autres villes de la région réfléchissent à mettre en place ce système...






