Radio SCOOP a pu embarquer sur un navire de la brigade fluviale de la Direction Départementale de la Sûreté Publique du Rhône (DDSP), qui veille à la sécurité des navigateurs et des usagers, et fait respecter le code maritime entre Givors et Villefranche-sur-Saône.
De forts débits et des débris
Richard, Brigadier-Chef et adjoint au chef de groupe nautique à la DDSP du Rhône, appelle à la prudence :
"Les cours d'eau du Rhône sont classés en "zone exposée", c'est-à-dire qu'il y a de forts débits. Le débit moyen du Rhône est de 5km/h. Peu de nageurs arrivent à tenir cette vitesse-là. Dans tous les cas, ce sont des cours d'eau urbains. Cela implique que si un jeune saute d'un pont le lundi, il va croire que ce sera encore faisable le mardi, alors qu'entre temps, quelqu'un pourra avoir lancé une trottinette ou un caddie sur lequel il va s'empaler. Donc c'est très dangereux"
Des risques d'hydrocution et de noyade
Le fort courant et les embâcles, ces multiples déchets qui jonchent le lit des cours d'eau à Lyon, ne sont pas les seuls dangers. Pour éviter le risque de noyade ou d'accident, attention aussi au risque d'hydrocution ! Il ne faut pas aller trop vite dans l'eau après une longue exposition au soleil, confirme le Brigadier-chef.
"La prévention que l'on fait pour tous types de baignades est à rappeler. Quand on a très chaud et qu'on se jette dans l'eau, il y a un risque d'hydrocution".