Menace à court terme
De nombreux étudiants ont en effet renoncé à venir faire leurs études en France. Soit parce que les frontières sont carrément fermées, soit parce qu'ils ont préféré différer leur apprentissage.
Conséquence immédiate, même s'ils veulent toujours apprendre notre langue, ils n'optent pas forcément pour les enseignements offerts par le centre vichyssois. "On se retrouve avec une baisse incroyable des ressources, précise Michel Boiron, puisqu'elles ont diminué de plus de 70%".
Pour passer ce cap difficile, la direction du Cavilam espère bénéficier des aides offertes aux professionnels de la culture et du tourisme. "On demande une exonération temporaire des charges patronales et des taxes sur les salaires" détaille Michel Boiron.
Ce jeudi, la députée LREM de l'Allier, Bénédicte Peyrol, a interpellé le Secrétaire d'État chargé du tourisme sur cette question.
En attendant des réponses de l'État, les 65 salariés ont été placés au chômage partiel.