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Vénissieux : Une importante plateforme logistique va s'installer en bordure du périphérique

Mardi 3 Octobre - 09:52

Économie


L'emplacement des futurs bâtiments Prisme (en rouge), Isocèle (en orange) et Scalène (en bleu) (Deltalys-Immo) - © deltalys-immo
Porté par le groupe EM2C au cœur du programme Deltalys, un "hôtel logistique urbain" devrait voir le jour d'ici à 2025. Un projet qui consiste en un immeuble haut de 27m et équipé de neuf quais de chargement, qui aura pour objectif la distribution urbaine à échelle locale, le tout dans une logique écoresponsable. Mais les riverains restent circonspects.


C'était un chantier à l'arrêt depuis fin 2020. Il s'agissait originellement de la construction du campus d'une entreprise restée discrète, mais qui a finalement renoncé à s'installer ici, en bordure du périphérique, à la frontière entre le huitième arrondissement de Lyon et Vénissieux. Il va désormais pouvoir reprendre sur les bases de l'idée originelle: trois immeubles (dénommés Prisme, Isocèle et Scalène) avec, au sein du premier, l'installation d'une plateforme de logistique qui devrait être livrée à l'horizon 2025. 

Un bâtiment sur cinq niveaux, entouré de 140 places de parking pour les employés des neuf quais de chargement. Ces nouveaux bâtiments constituent la deuxième tranche du programme Deltalys, un parc d'activité mixte constitué de trois grandes réalisations : un pôle de concessionnaires automobiles déjà sur pied, ces trois bâtiments et un ensemble mixte. 

Des velléités vertes, mais l'opposition des riverains



Ce projet, situé dans une zone à faibles émissions, porte en lui des considérations écologiques. Plus de cent "véhicules “petits porteurs” 100 % électrique (dont une cinquantaine de vélos type tripodes) pourront (...) livrer des marchandises aux destinataires finaux" d'après le promoteur. Le tout est censé permettre aux exploitants "de rationaliser leurs flux d'une manière responsable".

Néanmoins, les habitants des alentours ne voient pas d'un bon œil l'installation de cette plateforme de 26.000 m². Si EM2C prétend qu'aucune nuisance ne sera à déplorer, les riverains craignent entre autres le passage de 40 poids lourds par jour, et donc l'augmentation du bruit et de la circulation. 

Le projet coûtera la bagatelle de 120 millions d'euros, entièrement assumés par des fonds privés. Il devrait reprendre à l'été 2024. 



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