Lorsque sa compagne lui a annoncé qu'elle le quittait, il a été pris d'une "crise de panique". Il a alors menacé de mettre fin à ses jours. Il avait ensuite fait feu en direction de deux des cinq gendarmes qui approchaient son habitation pour tenter de le raisonner, sans les toucher ni les blesser.
Le GIGN intervient
La zone située autour de son domicile de Porte-des-Bonnevaux, une commune de 2.000 habitants située entre Grenoble et Vienne, a été sécurisée par plusieurs dizaines de gendarmes.
Une unité spécialisée de la gendarmerie de Meylan, près de Grenoble, puis le Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) ont été mobilisés, et le quinquagénaire s'est rendu vendredi vers 08h00, après une nuit de négociation.
La perquisition de son domicile a permis de découvrir trois armes dont celle utilisée, ainsi que des munitions, selon le parquet de Grenoble, qui a repris l'affaire après celui de Vienne.