Quoique l'on pense du projet, une chose est sûre, l'ouverture du parc Dinopédia de Trévoux devra attendre. Comme nous l'indiquions ce matin dans cet article, les travaux ont été suspendus sur ordre préfectoral.
Une étude environnementale doit être menée avant une éventuelle reprise du chantier.
"Ce sera fait, car c'est la loi. Mais au fond, ce que je regrette, c'est que ce n'est même pas Dinopédia le problème", lâche le gérant, Philippe Lopez.
Guerre d'égo ou non-sens écologique ?
Ces derniers mois, la mobilisation des opposants au projet a fait du bruit. Jusqu'à recueillir le soutien du très médiatique Thomas Brail, fondateur du Groupe National de Surveillance des Arbres.
La source du problème avancée ? La menace que représenterait le parc à thème pour la biodiversité, qui comporte une zone humide, avec un risque de fréquentation excessive.
"On essaie pourtant de cocher toutes les cases, de respecter nos valeurs et la cause environnementale en est une", assure Philippe Lopez, qui dit n'avoir jamais fait face à une telle hostilité sur ces autres implantations dans le Gard ou en Lozère.
"Nous planterons des arbres, nous remplacerons les bassins des piscines pleines de chlore par des bassins naturels", promet le gérant. "Les associations environnementales, je leur dis : venez découvrir le projet, venez faire des propositions !"
Si tout s'est arrêté là, c'est pour des raisons politiques, estime Philippe Lopez. "C'est une guerre politique, une guerre d'égo. L'ancien maire ne supporte pas de voir le parc devenir autre chose. Moi, ce qui m'embête, c'est qu'il y a une vingtaine d'emplois en jeu. Mais je reste optimiste, le parc ouvrira."
Une réunion avec la préfète de région a été demandée. Les opposants au projet promettent de leur côté de rester mobilisés, saluant tout de même la décision de suspendre les travaux... Jusqu'au prochain rebondissement ?