Comment s'est passé la rencontre avec le comité Olympique ?
"Ça arrive par hasard, un peu comme un cheveu sur la soupe. On n'est pas forcément préparé. On nous a demandé si nous savions faire ce type d'acier, et ce, dans un court délai puis si on était partant pour ce challenge. On a évidemment dit oui, ça s'est fait assez naturellement. On nous a contactés fin mai, il a fallu produire en huit jours, un record pour nous. Le projet est donc resté secret pendant tout ce temps, même pour les salariés."
Concrètement, qu'est-ce qui a été réalisé dans l'usine de Châteauneuf ?
"C'est de l'acier 100% recyclé, peu carboné. On a sorti trois tonnes de taule en huit jours, un vrai challenge pour nous. On fait fondre tout ça dans un grand four électrique à 1.600 degrés. On va ensuite lui donner une forme de lingot, on l'écrase comme quand on fait un gâteau. À la fin, on va découper à l'intérieur pour récupérer les parties les plus propres, les plus pures. On a aussi recherché des caractéristiques mécaniques encore plus poussées pour que la faible épaisseur de la tôle supporte le poids de la torche. La tôle a ensuite été envoyé vers d'autres usines françaises pour la suite du processus."
Qu'est-ce qu'on ressent, après avoir vu l'objet finalisé ?
"C'est quand même une fierté qu'on nous appelle et qu'on nous demande de relever ce défi. Pour nous, c'est une meilleure visibilité et puis ça nous donne aussi de la crédibilité. Quand on va dans les ateliers en ce moment, tous les salariés sont très satisfaits de voir le résultat, très fiers. C'est une émotion de voir se concrétiser tout le travail et tous les efforts qu'on a pu mettre dans ces tôles. Quand on voit le résultat, ça fait vraiment plaisir."
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