Depuis le 27 et jusqu'au 31 décembre, des animations sont organisées à Lyon et Paris pour tenter de convaincre un maximum de personnes d'investir dans les actions, qui coûtent un euro. Laurent Morel, l'un des cofondateurs de Time For The Planet, espère passer de 70.000 à 100.000 actionnaires :
"L'enjeu est d'embarquer un maximum de personnes avec nous. Plus on est nombreux, plus on lève de fonds et plus on pourra financer des innovations pour décarboner l'économie. Et surtout, plus on est nombreux, plus on a de la notoriété, en faisant du bouche-à-oreille. Ça, c'est extrêmement important, pour qu'un maximum d'innovateurs nous soumettent leurs innovations. Aujourd'hui, plus de 1.000 innovations nous ont été présentées, en moins de deux ans. On a besoin d'en avoir encore plus pour pouvoir sélectionner celles qui ont le plus d'impact sur les gaz à effet de serre."
Particularité de ces actions : elles ne donnent droit à aucun dividende. Environ 90% des fonds collectés servent à financer les projets, le reste est utilisé en frais de fonctionnement et de développement.
Un compteur en ligne de diminution du CO2
Dès que la barre des 100.000 actionnaires sera franchie, Time For The Planet publiera un compteur en ligne et en temps réel, afin de mesurer la diminution et la captation de CO2 permise par ses investissements.
13 millions d'euros ont déjà été collectés, et l'objectif est d'atteindre le milliard !
Time For The Planet accompagne déjà des projets comme Cool Roof France, une protection des bâtiments contre la chaleur, Leviathan Dynamics, qui produit du froid sans gaz polluants, ou Beyond The Seas, un système de kite pour tracter les bateaux.
