"Ça va se déployer progressivement" explique Gabriel Attal, "dans l'académie de Lyon 12.000 prélèvements pourront être réalisés la semaine prochaine, et ça va monter à 17.000 deux semaines semaine plus tard. Au niveau national, notre objectif est d'arriver à 200.000 prélèvements par semaine probablement à la mi-mars".
Les syndicats enseignants en colère
Du côté des syndicats, cette nouvelle campagne de dépistage salivaire dans l'école irrite. Dans un communiqué la FNEC FP-FO demande "un recrutement d'infirmières et de médecins scolaires fonctionnaires d'Etat" tandis que le SNUipp-FSU appelle "au boycott pur et simple de ces premiers tests". En effet, dans une note du Ministère reçue par les écoles, il est écrit que ce sont les enseignants qui devront assurer l'encadrement de ces prélèvements après une rapide formation par des personnels de laboratoire : "les enseignants ne sont pas des laborantins" s'indigne le syndicat.
Réponse de Gabriel Attal à cette colère lors de sa visite, "il y a une mobilisation collective et il arrive régulièrement que du personnel administratifs, du personnel des collectivités locales, des fonctionnaires, des contractuels puissent être mobilisés pour accompagner ce dépistage (...) évidemment rien ne sera jamais imposé et tout se fait sur la base du volontariat" a expliqué le porte-parole du Gouvernement.