Une enquête bâclée... ou étouffée ?
Un mot manuscrit trouvé dans son appartement désignait le nom d'un supérieur, et une seconde douille avait été retrouvée sous son canapé, rappelle l'AFP.
"La thèse officielle décidée par la gendarmerie" du "suicide pour raisons personnelles" ne convainc absolument pas sa famille, qui réclame depuis plusieurs années que soit rouverte l'enquête.
Selon ses proches, son décès est survenu dans un contexte professionnel marqué par le "harcèlement et le racisme" dont elle se disait victime.
Une procédure très rare
La justice examinera sa demande le 26 janvier. L'enquête pourrait rouvrir, sur la base de nouveaux témoignages, selon la cour d'appel de Lyon. Me William Bourdon et Vincent Brengarth, avocats de la famille de la gendarme, soulignent combien des réquisitions de cette nature sont "extrêmement rares".
Dans un communiqué transmis à l'AFP, ils saluent "un pas décisif vers la manifestation de la vérité que la famille attend légitimement depuis maintenant plus de neuf années".
Une nouvelle information judiciaire devrait être ouverte contre X pour des chefs d'"homicide involontaire" et de "harcèlement moral".