Selon le psychologue de l'éducation nationale Roland Gayet, il ne faut pas s'inquiéter trop vite si son enfant montre des signes d'inquiétude à l'approche du jour J.
"Il y a l'angoisse de se dire est ce que vais être avec un copain, une copine, si c'est au collège, je vais avoir plusieurs enseignants, je vais changer de salle à chaque heure etc... Quand on a un enfant qui est stressé, je pense qu'il ne faut pas forcément répondre à toutes les questions qui vont laisser penser qu'il y a une raison de s'inquiéter."
En cette période de changement, le stress peut être bénéfique selon le psychologue, "le stress, c'est aussi une chose qui permet de s'adapter".
Certains parents vont "reporter ce stress sur l'enfant"
Les parents, eux, sont parfois tout aussi stressés que leurs enfants au moment de les laisser devant la grille de l'école.
Pour ceux qui angoissent, "même si ce n'est jamais simple", il faut "relativiser".
Trop souvent, il y a la pression de réussir à l'école ou de vouloir que son enfant réussisse. Certains parents sont pris dans cet engrenage et justement vont reporter ce stress sur l'enfant qui va subir, un stress, une pression scolaire. C'est là que nous, les psychologues, on peut être un appui pour les aider dans les actes éducatifs qu'ils ont à faire au quotidien.
Les psychologues scolaires travaillent aussi bien dans les écoles, en RASED (des réseaux d'aides spécialisées aux élèves en difficulté) que dans les collèges et les lycées, dans des centres spécialisés ouverts aussi bien pour les enfants que pour les parents.
