Son objectif : éviter l'évasion commerciale. Selon la CCI, environ 100 millions d'euros provenant du bassin stéphanois seraient dépensés dans les zones commerciales de la région lyonnaise. Ce qui ne représente que 3% des dépenses totales des ménages de Loire Sud. Mais à un peu plus de 12 mois de l'échéance, difficile de savoir quelles enseignes ouvriront dans la ZAC du Pont de l'Âne.
Ni cinéma, ni Cultura
Lors de la pause de la première pierre, le promoteur APSYS parlait de véritable "centre de vie", plus qu'un simple centre commercial. Pourtant, derrière les locomotives d'ores et déjà connues : Chausséa, Kiabi, Leroy Merlin et Boulanger… Le reste est flou. Pour l'instant, aucune piste concernant les loisirs et la culture n'est sortie.
La fameuse « Cité des enfants », mise en avant dans le visuel du promoteur, ne semble plus aussi certaine. La piste du déménagement du planétarium, un temps évoquée, semble loin. Car Steel, en matière de cellule commerciale, c'est cher, nous a confié un gérant approché par le promoteur. Et les magasins en partance pour la ZAC du Pont de l'Âne seraient plutôt classiques : H&M et Mango sont évoqués... Autrement dit, du prêt-à-porter.
De son côté, la mairie confirme avoir refusé l'arrivée d'un cinéma et de Cultura. Contacté, APSYS a expliqué à Radio Scoop qu'il n'y aura aucune annonce officielle concernant les enseignes futures du centre avant le printemps prochain.