Six mois de prison ferme pour son frère
Considéré comme l'organisateur principal des soirées et déjà connu de la justice, son frère âgé de 20 ans avait écopé d'un an de prison ferme et de 500 euros d'amende.
À la barre du tribunal, le fils du fondateur de cette discothèque familiale avait minimisé les événements, évoquant simplement des "réunions entre amis" ayant rassemblé selon lui "70 à 80 personnes".
Ces soirées clandestines se déroulaient cependant dans la plus grande discrétion : la vidéosurveillance avait été désactivée, les photos étaient interdites, les paiements s'effectuaient exclusivement en liquide et les véhicules étaient garés à l'abri des regards.
La cour d'appel de Grenoble l'a finalement condamné à six mois de prison ferme. Dans son arrêt rendu le 13 septembre, elle considère que "c'est en connaissance de cause" que le jeune homme a rassemblé "un grand nombre de personnes jeunes désirant se divertir" dans "des conditions de proximité incompatibles avec les exigences de la loi sur l'état d'urgence sanitaire".