D'autres failles inactives en France
La zone n'était pas considérée comme à risque. Et pour cause. La faille de la Rouvière n'était pas répertoriée comme une faille active, capable de produire un séisme. Pourtant, c'est bien là que la rupture a eu lieu, à 1 kilomètre sous terre.
"Ce n'est pas un phénomène que l'on peut observer en surface, il faut creuser la terre pour obtenir des informations", explique Jean-François Ritz. De la paléosismologie : voilà en quoi consiste son métier, qu'il poursuit en ce moment sur la faille de la Rouvière.
L'objectif ? Chercher des signes de déformation passée, ce qui permet de déterminer (plus ou moins précisément), à quel moment aura lieu le prochain séisme. Sur le Teil par exemple, le prochain ne devrait pas survenir avant 10.000 ans. Massif central, armoricain, alpin... Certaines zones attirent désormais l'attention des chercheurs.
"Le séisme du Teil doit être une alerte"
Car dans ces zones, il y a d'autres failles jusqu'ici considérées comme inactives qui n'ont pas encore été sondées. Les recherches entreprises pourront ainsi définir à quel moment de l'histoire ces failles ont connu une rupture, pour savoir quand un éventuel séisme se produira.
"Derrière ces investigations, ce sont des préoccupations très concrètes : la construction de bâtiments sur une zone à risque, l'emplacement de certaines centrales nucléaires...", ajoute le scientifique. "Le séisme du Teil doit être une alerte. D'ailleurs, c'est un peu à ce moment là que tout le monde s'est réveillé sur le sujet."
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