Expansion et modernisation des infrastructures
Le site stéphanois va bénéficier d'une extension majeure de ses installations, incluant de nouveaux espaces pour les animaux ainsi que des zones de quarantaine modernes. Ces améliorations permettront d'accueillir un plus grand nombre d'animaux dans des conditions optimales.
En plus de l'agrandissement, des travaux de modernisation sont prévus pour améliorer les infrastructures existantes. Cela inclut la rénovation des chenils et des chatteries, ainsi que l'installation d'un système de climatisation pour garantir le bien-être des animaux toute l'année, été comme hiver.
Face à la vétusté des locaux actuels, Pierre Porterat, le président de la SPA de Saint Étienne, est soulagé de voir arriver ces futurs travaux :
"C'est usé, c'est vieux, on n'est plus aux normes pour les animaux, que ce soit pour les écoulements ou la grandeur des box. C'est très vétuste, malgré le fait qu'on essaie d'entretenir au fur et à mesure. Il faut engager de gros frais et faire de grosses rénovations, qui engrangent même plus d'un million d'euros. On va d'ailleurs chercher d'autres subventions pour essayer de finaliser ce projet (...) "
Amélioration des soins vétérinaires
Une partie des fonds sera dédiée à l'amélioration des équipements vétérinaires, facilitant des soins de qualité et des interventions médicales plus efficaces pour les animaux recueillis.
Le maire de Saint-Étienne, Gaël Perdriau, lors de l'annonce officielle le 1er juin, a souligné l'importance de ce projet pour la ville :
"Cet investissement reflète notre engagement envers le bien-être animal et notre volonté de soutenir les structures locales qui œuvrent pour la protection des animaux."
Pour les responsables de la SPA, ce soutien financier est crucial pour répondre aux besoins croissants de la population animale de la région. Ils espèrent que ces améliorations attireront davantage de bénévoles et de familles adoptantes.
Chaque année, en France, plus de 300.000 animaux de compagnie sont abandonnés, souvent en été, lorsque leurs maîtres partent en vacances, mais pas seulement. Par ailleurs, près de 25% des abandons sont dus à un manque de préparation et de réflexion avant l'adoption.