Un minimum garanti... à Saint-Étienne seulement
Le mouvement, particulièrement suivi dans la capitale de la Loire avec quelques 200 livreurs en grève chaque dimanche, a contraint Uber Eats à lâcher un peu de lest. "Uber Eats a avancé sur un élément qui est le revenu minimum garanti. En réalité, ça existe depuis très longtemps mais ça avait un peu disparu", explique Ludovic Rioux, secrétaire général CGT en charge des plateformes de livraisons dans la Région.
"Désormais, à Saint-Étienne, si les livreurs acceptent sur un créneau horaire précis plus de 85% des commandes, on leur garantit 10 euros de l'heure entre midi et 14 heures le dimanche et 12 euros (par heure) entre 19 heures et 21 heures. Il faut faire au moins deux commandes. Ce n'est pas suffisant mais c'est une première victoire car ça prouve que le rapport de force instauré par les livreurs stéphanois a permis à Uber Eats de se pencher sur la question".
En revanche, il n'y a pas d'avancée chez Deliveroo. De nouvelles actions sont attendues début 2021.